Rencontre avec ...
Luc et Rémy
L'entretien du parc de Beaupréau entre leurs mains
Luc Gautier et Rémy Chéné ont en commun l’amour du grand air et l’envie d’être utiles. Au sein d’un groupe d’une vingtaine de bénévoles passionnés, ils participent chaque semaine à l’entretien du parc de Beaupréau, propriété de la Ville. Cet Espace Naturel Sensible de 32 hectares qui offre une biodiversité riche et variée est un site unique qu’il faut préserver, entretenir et bichonner. Pour Luc et Rémy, comme pour l’ensemble des bénévoles, cet engagement est guidé par le plaisir de se réunir et un attachement profond pour leur territoire.
LE MAG | Pourquoi avoir rejoint cette équipe de bénévoles ?
L & R | On a la chance d’avoir ce parc magnifique en plein cœur de Beaupréau. C’est un véritable poumon vert pour notre ville, que tout le monde aime et que nous voulons protéger. Alors pourquoi ne pas donner un peu de son temps – et nous en avons un peu plus depuis que nous sommes retraités – pour participer à la valorisation de ce patrimoine local. Des amis, déjà impliqués, nous ont parlé de l’équipe de bénévoles… et c’est donc tout naturellement qu’on les a rejoints.
LE MAG | Comment s’organise votre engagement ?
L & R | Nous faisons partie d’une équipe de 28 bénévoles, et le groupe s’agrandit chaque année. L’initiative existe depuis une dizaine d’années et fonctionne en collaboration avec la ville. Nous nous retrouvons tous les mardis après-midi, de 14 h à 17 h, entre novembre et mars, sauf en cas de météo capricieuse. Coupe, débroussaillage, abattage, nettoyage… chaque semaine nous nous occupons d’une parcelle différente. Notre rôle est de rendre le parc agréable, d’assurer la sécurité des promeneurs et de faire en sorte que de jeunes arbres puissent pousser, sans être gênés par une végétation trop envahissante. Une partie du bois mort est laissée sur place pour favoriser la biodiversité.
LE MAG | Avez-vous un rôle précis ?
L & R | Pas vraiment. On est tous logés à la même enseigne ! Dans l’équipe, chacun est habitué à couper du bois et à manier serpes, faucilles, scies ou tronçonneuses quand il le faut. Certains d’entre nous ont d’ailleurs suivi une formation d’initiation au bûcheronnage pour rappeler les règles de sécurité et de manipulation. La commune fournit une partie du matériel, ainsi que l’huile végétale pour le carburant des tronçonneuses et des vêtements de protection. Chacun apporte aussi ses propres outils. On travaille ensemble, en équipe, et c’est ça qui rend les choses plus agréables.
LE MAG | Pourquoi ce rendez-vous hebdomadaire est-il si important à vos yeux ?
L & R | Au-delà de participer à la préservation de ce lieu de promenade privilégié pour les habitants — que tous aiment faire découvrir à leur famille ou leurs proches — ces moments créent du lien. On se retrouve, on discute, on plaisante. L’ambiance est vraiment bonne. Et après l’effort, le réconfort… on termine toujours autour d’un verre et d’un bon gâteau à partager. À la fin de la saison, la commune nous réunit autour d’un repas pour nous remercier. On a également la possibilité de récupérer un peu de bois chacun, ce qui permet d’alimenter en partie notre cheminée ou notre poêle.
LE MAG | Pour conclure, que représente pour vous le parc de Beaupréau ?
L & R | Pas facile comme question, il y a tant de choses à dire ! C’est d’abord un patrimoine unique qu’il faut préserver. Connu de tous, le parc de Beaupréau est un site incontournable de notre territoire. Les familles viennent se balader. C’est un chouette terrain de jeux pour les enfants. Les amoureux de la nature aiment observer la faune et la flore. Les sportifs disposent d’allées agréables pour marcher ou courir. Bref, c’est un lieu de rassemblement pour toutes les générations. Les 1 000 heures passées environ chaque année à entretenir les 32 hectares du parc ne sont donc pas inutiles. C’est même une fierté à notre niveau de rendre cet endroit toujours plus beau !