Céline et Régis Blouin partagent en famille une passion commune : la randonnée. Mariés et parents de trois garçons, pour eux les vacances d’été riment avec montagne et sac à dos. Quand ils délaissent les cimes et leurs paysages à couper le souffle, les bâtons ne sont pas rangés pour autant, une fois rentrés dans les Mauges. Car depuis Andrezé, qu’ils n’ont jamais vraiment quitté depuis qu’ils se sont rencontrés, le terrain de jeu de Céline et Régis reste encore les sentiers de randonnée qu’ils aiment tant arpenter… dont celui d’Au Fil de l’Èvre qu’ils ne se lassent jamais de (re)découvrir !

LE MAG | Comment vous est venu le goût pour la randonnée ?

C & R Blouin | La marche à pied est une passion commune que nous partageons ensemble depuis près de 20 ans. Le sport et l’activité physique occupent une place importante de nos temps libres. Foot, course à pied, gym ou volley… nous avons longtemps été licenciés dans différents clubs du coin. Aujourd’hui, la randonnée est un de nos passe-temps favoris… en plus de bien aimer faire la fête avec nos amis (rires), c’est un bon équilibre ! Plus sérieusement, pour nous chaque été c’est direction la montagne, avec au programme environ 6 heures de rando par jour. Les week-ends, on aime participer aux différentes randonnées organisées aux quatre coins des Mauges.

LE MAG | Parlez-nous du sentier « Au fil de l’Èvre », le connaissez-vous bien ?

C & R | La vallée de l’Èvre est sans doute notre terrain de jeu favori. De la source à l’embouchure, on connait pas mal de ses recoins, et ce bien avant qu’elle fût labellisée chemin de grande randonnée. Quelques mois après l’inauguration du sentier « Au fil de l’Èvre », nous avons voulu justement, avec un couple d’amis, emprunter une partie de l’itinéraire nouvellement aménagé. Nous sommes partis de Beaupréau pour rejoindre Notre-Dame-du-Marillais, là où l’Èvre se jette dans la Loire. Nous avons parcouru une cinquantaine de kilomètres en deux jours, avec une halte pour la nuit dans une jolie chambre d’hôtes, au cœur du bourg de La Boissière-sur-Èvre.

LE MAG | Pourquoi faut-il absolument découvrir ce sentier ?

C & R | « Au fil de l’Èvre » est un sentier relativement accessible qui peut se faire en plusieurs étapes. Ceux qui le découvrent, ne peuvent pas rester insensibles face au charme de la rivière avec ses méandres, ses coteaux, ses chaussées, ses moulins et tous ses nombreux points de vue magnifiques sur la vallée. On pense évidemment au cirque naturel de Courossé, mais aussi au Moulin neuf à Beaupréau, au pont de Bohardy à Montrevault, ou bien encore à l’arrivée à Notre-Dame-du-Marillais, avec ce panorama unique sur la Loire. Plus en amont, nous avons aussi un faible pour des coins plus secrets : le bélier hydraulique, en contre-bas du château de la Morinière à Andrezé, et l’étang de Coudraie à Jallais. « Au fil de l’Èvre » propose une réelle déconnexion au cœur de la nature. Avec l’inauguration cet été du GR^® de Pays de l’Èvre et de l’Hyrôme, et ses 173 km de sentiers balisés, on n’a pas fini de redécouvrir notre territoire et tous ses trésors cachés.

LE MAG | Quels conseils donneriez-vous avant de partir en randonnée ?

C & R | Pour éviter les déconvenues, il faut être bien équipés ! La base, ce sont évidemment de bonnes chaussures et un sac à dos confortable. On n’oubliera pas d’y glisser des barres de céréales, de quoi s’alimenter et s’hydrater. Notre conseil : au moins 2 litres d’eau par personne ! Quant aux bâtons de marche, il y a deux écoles : la mienne, qui est un fervent adepte ; et celle de Céline, qui n’y voit pour le moment aucun intérêt… Une chose est sûre, il faut être préparé un minimum. En tout cas, ce qui est top avec la randonnée, c’est qu’elle offre un sentiment de liberté et de dépaysement. Un véritable luxe à la portée de tous !