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Sapeurs-pompiers : la passion se transmet

Une passion et un engagement

96 : c'est le nombre de sapeurs-pompiers qui composent actuellement les trois centres d’incendie et de secours de Beaupréau, Gesté et La Poitevinière.

Parmi eux, 75 hommes et 21 femmes, dévoués et volontaires. Ils sont au service des habitants qui résident ou travaillent dans leur secteur d'interventions. En 2020, près de 1 200 interventions ont été réalisées dont 77 secours à personnes, 142 secours routiers et 165 incendies.

En raison de la pandémie, deux casernes ont enregistré une diminution d’activité (- 12 % pour Beaupréau et - 16 % pour La Poitevinière). Tous les secteurs d’intervention, notamment les accidents de la circulation, sont en baisse, mais il ressort une augmentation du temps consacré à ces sorties.

Les 3 casernes

Beaupréau

Chef de centre : Lieutenant Didier Bénéteau
Adjoint au chef de centre : Lieutenant Bernard Charon
44 sapeurs-pompiers volontaires dont 1 infirmière et 1 infirmier
600 interventions en 2020 : 74 accidents sur la voie publique ; 394 secours à la personne ; 78 incendies ; 54 opérations diverses (tempête, inondation...)

P7 Centre secours Beaupréau

La Poitevinière

Chef de centre : Lieutenant Freddy Soulard
Adjoint au chef de centre : Adjudant Reynald Lambert
24 sapeurs-pompiers volontaires dont 3 infirmières
293 interventions en 2020 : 32 accidents sur la voie publique ; 210 secours à la personne ; 31 incendies ; 20 opérations diverses (tempête, inondation...)

P7 Centre secours Beaupréau

Gesté

Chef de centre : Lieutenant Jean-Luc Pohu
28 sapeurs-pompiers dont 1 infirmière
293 interventions en 2020 : 36 accidents sur la voie publique ; 166 secours à la personne ; 56 incendies ; 35 opérations diverses (tempête, inondation...)

P7 caserne Gesté

L’objectif : recruter

Etoffer les rangs des trois casernes reste un point de préoccupation. Il est constaté un vieillissement des sapeurs-pompiers volontaires et un sous-effectif, notamment en journée. « Les interventions entre 6h et 17h30 sont de plus en plus difficiles à assurer. Nous sommes conscients que nous devons recruter dès maintenant pour les années à venir. Une réflexion est menée avec les élus locaux, soucieux d’être à nos côtés pour construire l’avenir Â», indique Didier Bénéteau, chef du centre de secours de Beaupréau. La coopération des employeurs, est nécessaire pour la disponibilité des effectifs en journée.

Aussi, pour concilier les activités des sapeurs-pompiers volontaires (SVP) en journée, des conventions de disponibilité peuvent être signées entre l’employeur (privé ou public) du sapeur-pompier volontaire et le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS 49), permettant ainsi au SPV de partir en intervention et/ou en formation sur son temps de travail, selon des modalités bien définies. Mais cette option n'est pas encore suffisamment exploitée.

Les maires délégués de Beaupréau-en-Mauges saluent « l’engagement précieux de nos sapeurs-pompiers, le soutien admirable de leurs familles et la contribution des employeurs. Il est évident qu'il n'est jamais facile pour une entreprise de libérer ses salariés lors d'une intervention. C'est un choix qui demande une organisation adaptée. L’important est de continuer à sensibiliser les chefs d’entreprise au volontariat et à l’activité de secours.

Une première rencontre a eu lieu mi-février avec les onze maires, les trois chefs de centre et un sapeur-pompier employeur. L’objectif est de réfléchir ensemble à des actions de sensibilisation pour recruter de nouveaux sapeurs-pompiers volontaires. L’organisation de temps d’échanges spécifiques avec des acteurs économiques est prévue.

P7 Pompiers

De gauche à droite : Lieutenant Freddy Soulard, chef de centre de première intervention de La Poitevinière, Lieutenant Jean-Luc Pohu, chef de centre de première intervention de Gesté, Lieutenant Didier Beneteau, chef de centre de Beaupréau, Lieutenant Bernard Charon, adjoint au chef de centre de Beaupréau, Adjudant-chef Richard Petit, employeur privé de sapeurs-pompiers volontaire - Photo prise avant la crise sanitaire

Un livre en hommage aux pompiers bellopratains

P7 Christian PetitAncien chef du centre de secours, Christian Petit publie un ouvrage de 272 pages retraçant « 180 ans d’histoire (et de petites histoires) du corps des sapeurs-pompiers de Beaupréau Â», un livre en hommage à celles et ceux qui sauvent des vies chaque jour.

« Trente-sept années de volontariat, après les vingt-deux de mon père, une enfance passée à deux pas de la caserne ; des histoires de pompiers, j’en ai entendu beaucoup et vécu quelques-unes ; des histoires qui se terminent bien, mais pas toujours... Et aussi beaucoup d’anecdotes, dont certaines assez croustillantes. Le temps était donc venu de rassembler mes souvenirs et de mettre par écrit les récits de nos anciens. » justifie Christian Petit.

Dans ce livre, il met en lumière les 187 femmes et hommes engagés à Beaupréau depuis 1932. Il a recueilli des témoignages de plusieurs descendants de pompiers disparus qui lui ont confié leurs souvenirs mais aussi de nombreuses photos et coupures de journaux. « Il fallait qu’il soit illustré au maximum, enrichissant et facile à lire. C’est un recueil de « mémoire partagée Â» que j’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser. Â» exprime-t-il. Au total, 180 ans d’histoires et de témoignages que l’auteur a le plaisir d’évoquer pour ces « gens ordinaires Â» qui consacrent une partie de leur vie au service des autres.

Dans cet ouvrage, toute l’histoire de Beaupréau est abordée, comme les périodes sombres des guerres, depuis le second empire. Il rappelle au lecteur le nom des Bellopratains qui se sont engagés pour porter secours et qui méritent de laisser une trace dans l’histoire de la commune.

Réalisé par « Les éditions d’ici Â», l’ouvrage est en vente à 29 € à la librairie La Parenthèse, à la Maison de la presse chez Loïc Guiet dans la galerie Super U et à l’accueil d’Intermarché. L’intégralité des fonds reçus sera reversés à l’amicale, à l’association Pompiers solidaires et aux sapeurs-pompiers de Ouagadougou au Burkina-Faso.


pdfConsultez l'article "La passion se transmet" - Mag de mars 2021

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